Situé au cœur d’un ancien lieu industriel, le musée Boréalis est l’un des plus gros projets de mise en valeur du patrimoine industriel des 15 dernières années au Québec. Lieu d’histoire et de mémoire, le musée aborde la trame sociale, économique et environnementale de l’industrie papetière au Québec, dans une perspective trifluvienne. Dans un décor unique et grâce à un parcours libre et immersif, les visiteurs sont invités à remonter le fil du temps pour aller à la rencontre des acteurs d’une épopée marquante et découvrir les principaux fleurons qui composent l’histoire de Trois-Rivières : la rivière Saint-Maurice, la forêt et la grande industrie papetière. 

Que vous soyez passionné d’histoire, amateur d’architecture, curieux des enjeux environnementaux ou simplement en quête d’une sortie culturelle en famille, Boréalis vous promet une expérience inoubliable — au cœur d’un site patrimonial unique au Québec.

Un lieu de mémoire vivante des ouvriers de la C.I.P

Ce qui rend l’expérience Boréalis si authentique et touchante, ce sont avant tout les voix des travailleurs et travailleuses du siècle précédent.

Tout au long de la visite, les visiteurs sont invités à écouter les récits de ceux et celles qui ont vécu l’épopée de l’industrie papetière — des hommes et des femmes qui racontent leur quotidien, leurs défis, leurs fiertés, mais aussi leurs souvenirs d’une époque révolue. Qu’ils aient été draveurs, bûcherons, ouvriers, cuisinièr.es ou encore infirmièr.es, chaque personne a contribué à faire de Boréalis, par ses anecdotes de vie, une expérience muséale hors du commun. Entendre ces voix, c’est plonger dans le passé, comprendre les conditions de travail d’autrefois, saisir l’importance de la solidarité ouvrière et mesurer le rôle central qu’a joué l’usine de la CIP (Canadian International Paper) dans la construction de la communauté trifluvienne.

Pour en savoir plus sur notre collecte de témoignages et lire notre guide à ce sujet, vous pouvez suivre ce lien.

Une exposition qui aborde des sujets actuels

À Boréalis, la visite ne se limite pas à retracer l’histoire industrielle de Trois-Rivières : elle invite aussi à poser un regard éclairé sur le présent et à réfléchir au futur. Dans la dernière zone de l’exposition, les visiteurs sont invités à se questionner sur les enjeux technologiques et environnementaux d’une industrie en constante mutation. Avec cette dernière salle qui évoque un espace forestier, l’exposition souhaite faire comprendre que l’histoire industrielle ne s’arrête pas aux photos d’archives et que les forêts, en tant que milieu de vie et ressources essentielles à nos sociétés, doivent être protégées. 

Une scénographie qui invite à vivre une véritable expérience sensorielle : 

La scénographie de Boréalis se distingue par son approche immersive, car le musée a su conserver l’authenticité brute de son architecture industrielle : murs de briques, structures métalliques apparentes, bassins de filtration d’origine, tuyauteries massives… tout est pensé pour que les visiteurs sentent encore battre le cœur de cet ancien site industriel. Plutôt que d’effacer les traces du passé, l’équipe du musée à souhaité les mettre en valeur. L’ambiance est soigneusement travaillée avec un éclairage tamisé, des projections, des trames sonores et des installations interactives qui contribuent à faire de cette visite une véritable expérience mémorielle, sensorielle et visuellement stimulante.  

Un bâtiment chargé d’histoire

L’usine de filtration de la Canadian International Paper (CIP) a été construite au début des années 1920. Elle servait à l’époque à pomper, à filtrer et à entreposer l’eau qui alimentait quotidiennement la papeterie. Au milieu des années 50, elle pouvait traiter quotidiennement plus de 20 millions de gallons d’eau afin d’assurer la production des 1000 tonnes de papier journal par jour. Au fil des ans, elle a conservé un degré élevé d’authenticité, puisque son architecture et ses mécanismes internes ont été préservés. Qui plus est, l’usine de filtration est, à ce jour, un des seuls bâtiments encore existants à pouvoir témoigner de la naissance des pâtes et papiers à Trois-Rivières. En 2006, elle a été désignée comme site du patrimoine par la Ville de Trois-Rivières.

Bien que la scénographie soit l’un des principaux atouts de la nouvelle exposition, elle ne fait, en vérité, que mettre en valeur le caractère unique et immuable de ce lieu patrimonial. Les murs de pierres du réservoir d’eau (des voûtes) et la rouille de la salle des pompes, ça ne s’invente pas. Peu importe la mise en scène, l’authenticité du bâtiment demeure un point fort de l’exposition. 

Des espaces pour toute la famille

La nouvelle exposition Transformations a été pensée pour éveiller la curiosité des petits comme des grands. À travers des stations interactives qui permettent d’apprendre en s’amusant, des témoignages vivants qui facilitent la compréhension ou encore des ateliers créatifs, la visite se transforme en véritable expérience ludique et mémorable pour toute la famille.

Une vue panoramique exceptionnelle

Depuis sa terrasse, le musée dévoile un panorama unique qui raconte lui aussi une part de l’histoire trifluvienne. Que vous décidiez de faire une pause après votre visite pour prendre un verre, manger ou simplement admirer le paysage, cette vue offre un panorama unique sur le fleuve Saint-Laurent et la rivière Saint-Maurice. De la terrasse, vous pourrez observer la croisée des cours d’eau dominants qui a fait de Trois-Rivières un important poste d’échange et un endroit idéal pour le commerce.

Un parcours d’audiodescription tout au long de la visite

Une visite audiodécrite a été mise en place afin de rendre l’exposition Transformations accessible aux personnes vivant avec une déficience visuelle. Elle est accessible à toute personne désirant approfondir sa compréhension visuelle du contenu de l’exposition. Tous les éléments entourant l’exposition, allant du lieu jusqu’aux détails des photos présentées y sont présentés et décrits. Le parcours en audiodescription est accessible par le biais de votre propre appareil en vous connectant au wifi du musée ou par le prêt d’un iPod Nano disponible au comptoir d’accueil. Découvrez notre article de blogue pour en savoir plus sur cette initiative.

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