Un été à faire vivre l’histoire

À Boréalis, la saison a dépassé toutes les attentes! Malgré la fin des dimanches gratuits dans les musées du Québec, Boréalis a su se distinguer et connaître une hausse de sa fréquentation par rapport à l’été 2024. Plusieurs activités affichaient même déjà complet moins d’une semaine après le lancement de saison estivale.

L’exposition permanente Transformations a connu un franc succès avec une affluence à 80 % touristique. Très populaire auprès du public, son taux de satisfaction moyen a atteint 96 %.  De plus, ce sont 6 visiteurs sur 10 qui ont affirmé que Boréalis était une raison de leur venue à Trois-Rivières. Le musée prouve donc qu’il est un attrait touristique incontournable, mais aussi une porte d’entrée vers l’héritage de la ville. La croisière immersive Histoire sur l’eau, coprésentée par le Port de Trois-Rivières et l’Association des employeurs maritimes, a suivi la même trajectoire atteignant un taux de vente de 71 % et séduisant une clientèle à 62 % touristique. Avec un taux de satisfaction quasi unanime de 99 %, cette expérience illustre la force d’une histoire racontée avec authenticité et sensibilité. Vous avez encore jusqu’au 28 septembre pour embarquer à bord!

Au Manoir Boucher de Niverville, l’été a été ponctué par des soirées empreintes de convivialité. Les Contes autour du feu ont réuni une moyenne de 70 spectateurs qui se sont laissé porter par les récits dans une atmosphère à la fois intimiste et chaleureuse. La nouvelle exposition temporaire Archéologie et enquêtes criminelles a permis une importante hausse d’achalandage de l’ordre de 63 % comparativement à l’été dernier. Les activités interactives Archéologue d’un jour et Fabrication de poterie autochtone étaient également complètes, permettant aux familles de repartir avec une trace tangible de leur passage.

L’audace partout, dedans comme dehors

L’été a aussi été l’occasion d’ouvrir de nouvelles fenêtres sur l’art. À l’Espace Pauline-Julien, l’exposition Composition (Vincent Morisset, Caroline Robert, Édouard Lanctôt-Benoit et Vlooper), une production d’AATOAA et du Studio PHI présentée en parallèle à la 14e Biennale internationale d’estampe contemporaine de Trois-Rivières, a introduit le public trifluvien à une expérience numérique gratuite de calibre mondial. Une proposition innovante qui a consolidé le rôle de l’Espace Pauline-Julien comme lieu phare de l’art médiatique et numérique en Mauricie, avec une augmentation de fréquentation de 20 % comparativement à l’été 2024.

Culture Trois-Rivières a également misé sur la médiation pour rapprocher l’art des citoyens avec les Créations inattendues – art public. Le projet Poésies publiques de Guillaume Dufour Morin présenté au parc Jean-Guy-Talbot a mobilisé plus de 120 personnes du vernissage aux ateliers en collaboration avec les organismes COMSEP, La Fenêtre, Centre d’immersion aux arts et les Bibliothèques de Trois-Rivières. L’exposition mobile d’art vivant Les Z’invertébrées vous invitent à lâcher prise! (Fontaine Leriche, Annie Pelletier, Isabelle Gauvin) a fait vivre un moment créatif et singulier à trois reprises permettant de rejoindre plus de 150 personnes. De son côté, l’œuvre Cela n’est pas une maison mais un jardin de vivaces d’Elyanne Desaulniers a semé poésie et réflexion dans les 14 districts de la ville, tissant un filon artistique dans chaque recoin du territoire.

La ville comme scène

Crédit photo : Étienne Boisvert

Cet été, les salles de spectacle Louis-Philippe-Poisson, Anaïs-Allard-Rousseau et le Théâtre du Cégep de Trois-Rivières ont accueilli près de 9000 spectateurs, avec un taux d’occupation dépassant les 88 %, confirmant l’attrait pour la programmation estivale. Trois-Rivières est plus que jamais une plaque tournante du rodage pour les grands noms de l’humour. Au cours de la saison, le public a eu le privilège de voir François Bellefeuille, Pierre-Yves Roy-Desmarais, Patrice L’Écuyer et Mariana Mazza tester, ajuster et livrer leurs blagues en primeur. Chaque soir de salle comble a confirmé qu’ici, les artistes se mettent à nu et le public en ressort complice de leur processus créatif.

Comme à chaque été, les Hors les murs ont également joué un rôle clé dans la démocratisation de l’offre culturelle avec près de 3000 personnes rejointes. Le meilleur exemple est la présentation de PAYZAGES par Cabane Théâtre, un spectacle dédié aux tout-petits dès l’âge de 2 ans qui a émerveillé plus de 120 paires de yeux! Évidemment, la musique a retrouvé un public fidèle avec les Jazz & Cie toujours aussi rassembleurs et populaires. Sans oublier les habituels Concerts champêtres qui ont attiré près de 890 mélomanes.

Le rire comme moteur

Lorsque le rire se déplace, il devient contagieux! C’est exactement ce qui s’est passé lors du festival TRIP, une coproduction de Culture Trois-Rivières et l’Amphithéâtre Cogeco, qui s’impose d’année en année comme un rendez-vous estival majeur. Sa 3e édition a atteint un taux d’occupation de 84 %, le plus haut des trois premières éditions. Avec 18 spectacles sur 6 scènes et près de 50 humoristes et artistes, l’évènement a brillé par sa diversité. Les concepts exclusifs TRIP de Christine, TRIP Sans censure, TRIP de Sam et le très attendu TRIP de bingo avec Rita et Sacha Baga ont suscité un engouement marqué, tout comme le podcast Ça ou ça de Jo Cormier, présenté à guichets fermés.

Le public, dont près de 40 % est venu de l’extérieur de la Mauricie (Centre-du-Québec, Lanaudière, Montérégie), confirme le rayonnement grandissant de l’évènement. Enfin, parce qu’il est essentiel de garder l’humour à la portée de tous, le TRIP Gratiss, présenté par Tourisme Mauricie, a aussi connu une belle popularité. C’est ça TRIP, un festival accessible, inclusif et tourné vers la découverte de talents émergents.

La symbiose entre l’art et le sport

Partenaire de la 59e Finale des Jeux du Québec et membre du comité de la programmation complémentaire, Culture Trois-Rivières a contribué à bâtir un véritable pont entre sport et culture. Tout au long des Jeux, les arts visuels, les arts de la scène et le patrimoine se sont invités au cœur de l’effervescence, transformant le centre-ville en un parcours culturel vivant. Sur la rue des Forges, le marquage artistique au sol À vos marques des artistes de l’Atelier Silex (direction artistique : Andrée Godin / coordination du projet : André Anne Cartier) a donné le coup d’envoi à cette rencontre entre disciplines, tandis que les Jeux de la Nouvelle-France au Manoir Boucher de Niverville ont apporté une touche ludique et historique. Plus de 80 participants, familles et curieux de passage se sont ainsi mesurés à des jeux de bois animés par des personnages historiques hauts en couleur.

Et lorsque le cirque est sorti dans la rue, la magie a opéré : Vague de cirque a conquis le public avec plus de 300 spectateurs pour son spectacle Éphémère et quelque 1800 personnes supplémentaires grâce à ses performances déambulatoires présentées durant la Finale des Jeux. La foule était aussi au rendez-vous pour voir Les Chasseurs de rêve et leur spectacle Le bal des oiseaux ainsi que Bazar Production et La fabrique insolite!, qui ont respectivement rassemblé 1200 et 700 spectateurs.

L’étude socioéconomique de la 59e Finale des Jeux du Québec révèle l’ampleur de l’évènement : plus de 3500 athlètes issus de 19 régions et des retombées économiques de plus de 29 M$, générées par l’accueil de près de 30 000 visiteurs. Culture Trois-Rivières est fière d’avoir contribué à cet impact majeur et d’avoir insufflé un vent artistique au cœur des Jeux.

Une visibilité en plein croissance

La culture trifluvienne s’est imposée autant dans l’espace urbain que dans l’espace numérique. La brochure estivale numérique de Culture Trois-Rivières a franchi un nouveau cap avec plus de 16 000 vues et 290 000 pages consultées, soit près du double de l’année précédente. Cette hausse témoigne d’un intérêt accru du public pour la programmation et les activités proposées.

Le site Web de Boréalis a pour sa part enregistré une progression spectaculaire de 60 % en fréquentation, confirmant l’engouement grandissant depuis la réouverture du musée. Mentionnons aussi les campagnes numériques qui ont généré plus de 4,5 M d’impressions et les 3,2 M de véhicules qui ont croisé les panneaux routiers de Culture Trois-Rivières, assurant une visibilité constante tout au long de la saison. Qu’il s’agisse d’écran, de papier ou de signalisation, c’est la preuve que la culture était impossible à manquer cet été!

En somme, il y aura eu de la culture plein la ville cet été! Cette réussite n’aurait pas été possible sans l’appui de Patrick Morin, partenaire présentateur de la saison estivale, la créativité et le talent des artistes ainsi que la participation enthousiaste de la population qui a répondu présent à chacune des invitations.

Des beaux jours qui ont fait battre le cœur de la ville… et qui donnent le ton pour la suite. Surveillez bien le lancement de saison de Culture Trois-Rivières, le 2 octobre prochain, et consultez dès maintenant culture3r.com pour ne rien manquer de ce qui vous attend!