Chef de file du secteur des pâtes et papiers, Kruger mise depuis toujours sur l’innovation pour se démarquer et demeurer concurrentielle au sein d’une industrie en pleine transformation.
En 2012, le déclin du secteur du papier journal et la volonté de Kruger de se positionner comme un fournisseur de produits de cartonnage haut de gamme amènent l’entreprise à investir dans la conversion de la machine à papier journal no 10, laquelle est en fonction depuis 1990 à son usine de Trois-Rivières.
Ce projet de modernisation d’envergure ouvre alors la voie à d’importantes perspectives de croissance pour l’usine de Trois-Rivières et consolide l’engagement de Kruger envers la collectivité trifluvienne. La construction de l’atelier de pâte recyclée est l’une des étapes importantes du projet de conversion.
La série photographique, réalisée par le photographe trifluvien Éric Massicotte, met l’accent sur les ouvriers et illustre bien l’ampleur des travaux de reconstruction réalisés.
« Le projet d’une vie. »
– Nicolas Cloutier, directeur général de l’usine*
*Lors de la transformation de la MP10
La richesse des forêts, la proximité de la rivière Saint-Maurice et du fleuve Saint-Laurent, ainsi que l’accès au chemin de fer favorisent l’implantation de la Three-Rivers Company à Trois-Rivières et celle-ci entre en activité en 1921.
La nouvelle usine vient compléter le paysage papetier de Trois-Rivières qui compte alors la St. Maurice Paper, la Wayagamack et l’International Paper. On y produit du papier journal de qualité en grande quantité, ce qui contribue à faire de Trois-Rivières la capitale mondiale du papier journal. Successivement exploitée par la St. Lawrence Paper Mill, la St. Lawrence Corporation et Domtar limitée, l’usine passe aux mains de Gene-H.-Kruger en 1973.
Suivant l’acquisition de l’usine de Trois-Rivières, Kruger procède à une série d’investissements en vue de renouveler ses équipements et d’optimiser la production de papier de qualité.
À la fin des années 1990, l’usine est considérée comme le plus grand complexe de fabrication de papier de l’est du Canada. En 2001, Kruger consolide sa présence à Trois-Rivières en faisant l’acquisition de l’usine Wayagamack. Au tournant des années 2010, la baisse constante de la demande en papier transforme le secteur des pâtes et papiers. Partout, les usines doivent composer avec cette nouvelle réalité.
À des fins de productivité et de modernisation, Kruger entame la construction de la machine à papier no 10 en 1988 et deux ans plus tard, le nouvel équipement est mis en fonction.
Le convoyeur vitré, qui permet le passage des bobines à l’emballeuse, s’ajoute alors au paysage de la ville et devient un emblème distinctif de la Kruger à Trois-Rivières
Le 25 février 2017, après avoir produit 16 millions de kilomètres de papier journal, on cesse d’utiliser la machine à papier no 10 pour entamer les travaux de conversion.
« Avec la fin de la MP10, il faut focuser sur ce qui s’en vient,
pas sur le chapitre qu’on vient de fermer. »
– Christian Lemay, directeur de projet
Le 16 mai 2017, après 20 mois de travaux intenses, la machine no 10 produit enfin sa première bobine de carton doublure haut de gamme et 100 % recyclé.
La conversion de la machine no 10 permet d’y intégrer des technologies de pointe et d’augmenter sa capacité annuelle de 216 000 à 360 000 tonnes métriques. Ce projet consolide par ailleurs 270 emplois grâce à un investissement de 250 millions de dollars réalisé en partenariat avec le gouvernement du Québec.
« On vient de donner un futur à une génération de travailleurs.
On vient de mettre la table pour les 25 prochaines années, au moins. »
– Benoit Painchaud, Directeur, Carton, lors de la transformation de la MP10. À l’emploi de Kruger depuis 1987.
« Un gros wow! Un projet rafraîchissant, une bouffée d’air frais pour l’usine. »
– Mario Hubert, président du syndicat
Kruger place la gestion responsable des ressources au cœur de ses préoccupations. Les sociétés Kruger et FPInnovations sont conscientes du potentiel d’avenir des biomatériaux issus de la forêt et c’est pourquoi elles ont mis en place un programme de recherche à cet égard. Ainsi, en 2014, on inaugurait dans les installations trifluviennes de Kruger la toute première usine de démonstration de filaments de cellulose au monde.
Les filaments de cellulose sont un biomatériau révolutionnaire aux propriétés uniques et sont 200 fois plus fins qu’un cheveu. Il s’agit d’un additif de renforcement exceptionnel et écologique qui améliore la robustesse et la performance des produits de papier et de divers matériaux. Cette nouvelle technologie permet à Kruger de s’investir dans les projets de recherche et développement qui visent à trouver de nouvelles applications pour les filaments de cellulose aux fins de nouvelles industries, comme le secteur automobile, le domaine de l’aérospatiale et l’industrie du ciment et du béton.
« On aura bâti l’avenir de notre usine. »
– Marc Tremblay, directeur des ressources humaines
Depuis plus de 110 ans, Kruger s’impose comme modèle de durabilité et de diversification avec ses investissements dans les technologies de pointe et les produits d’avenir.
La transformation de la machine no 10 est le plus récent projet de la société Kruger. Les employés de l’usine de Trois-Rivières utilisent la machine à carton doublure la plus performante en Amérique du Nord.
Alors qu’elle s’emploie à développer ce nouveau marché, Kruger demeure l’un des plus importants producteurs de pâtes et papiers avec ses sept usines en activité au Québec.
Sans l’ombre d’un doute, l’avenir s’annonce prometteur pour Kruger et son usine de Trois-Rivières.
« Nous entrons dans une nouvelle ère pour l’usine Kruger de Trois-Rivières.
Je suis convaincu que ce projet sera un énorme succès. »
– Joseph Kruger II
Mission accomplie!
Production de Kruger et de Culture Trois-Rivières
Coordination de l’exposition : Émilie Papillon
Direction artistique : Audrey-Ann Guimond
Recherches historiques et iconographiques : Julie Desaulniers et Émilie Papillon
Rédaction des textes : Julie Desaulniers
Conception graphique : Claudia Cormier
Impression et installation : Stratégik
Production audiovisuelle : Dominic Grimard
Collecte de témoignage : Catherine Lampron-Desaulniers et Dominic Grimard
Traduction et correction : Amélie Rochette
Kruger tient à remercier l’ensemble des personnes qui ont participé à la transformation de la machine no 10.
Boréalis souhaite remercier la grande famille de Culture Trois-Rivières, ainsi que Kruger et son équipe des communications qui ont rendu possible la réalisation de la présente exposition.
Abonnez-vous à notre infolettre pour connaître les nouveautés en primeur, profiter d’offres exclusives et bénéficier d’une foule de rabais.